Germanika

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Bormann a disparu!

Un grand abscent au tribunal de Nüremberg, Martin Bormann, qui s'est volatilisé dans la nature....                                                                                             

 

Né en 1900 à Halberstedt dans une famille bourgeoise, il fait partie de ces jeunes qui n'acceptent pas la défaite de 1918 et l'attribuent aux Juifs et aux communistes.

Martin Bormann est l'éminence grise de Hitler, et si il n'est pas connu de tous, c'est parcequ'il a voulu , tout au long de sa sinistre carrière, conserver une grande discrétion sur tout ce qui concerne sa personne. Pourtant porteur du grade de général SS, il ne paradera jamais comme le gros Göering, bouffi d'orgeuil ou Himmler. Il demeurait tapis dans l'ombre de son bureau, à classer er reclasser ses nombreux dossiers fourmillants d'informations importantes. Car Bormann garde tout sur tous. Il avait l'intention d'occuper une position centrale, tout en demeurant en retrait. Il finira par avoir la mainmise sur l'appareil du parti pincipal, clef de toutes les décisions. Tout le monde finit par être contraint à passer par lui. Il filtre toutes les entrées.

Les autres chefs nazis ne lui épargnent pas les qualificatifs, et s'accordaient en général pour le décrire comme un paysan mal dégrossi, pratiquement illettré

Tout illettré qu'il était, il notait tout de même des milliers de pages indiquant avec un luxe de précision chaque événement.

Hitler a toute confiance en lui, ce qui n'est pas peu dire! Mais il y a sans doute des raisons. Bormann a couvert le meurtre de Angela Raubal, dite Geli. Cette nièce d'Hitler aurait eu le mauvais goût de ne pas être fidèle à son oncle et de flirter avec un Juif, lequel l'aurait même mise enceinte. Lors de la nuit des longs couteaux, il orchestre le meurtre de Ernst Rohm, chef des SA.

Bormann parvient à se rende indispensable auprès du Führer. Il était présent jour et nuit (Hitler dormait peu). Doté d'une mémoie d'éléphant, il savait toujours rerouver des noms ou faires des rapports complets lorsque Hitler en avait besoin. Peu à peu, le dictateur se repoe entièrement sur son secrétaire, qui n'hésite pas à le manipuler et l'orienter à sa guise. Bormann prend bien soin d'éliminer de sa route les gens  qui tenteraient de contrecarrer ses plans où même simplement, ceux qu'il n'aime pas.

Bormann reste avec Hitler jusqu'au bout dans son bunker berlinois, mais ne souhaite pas le suivre dans la mort. Il décide donc de quitter la ville pourtant déjà contrôlée par les Soviétiques. Il tente malgré-tout, en compagnie d'un compère, de forcer les lignes russes.A partir de là, on erd sa trace.

Arthur Axmann, chef des jeunesse hitlériennes, affirmera avoir retrouvé le cadavre des deux hommes dans les ruines de  Berlin. On a retrouvé le carnet secret de Borman sur (ou à côté de...selon les versions) son présumé cadavre, qui a été inhumé sur place.

Le doute sur sa mort est présent. Il a pu abandonner volontairement son précieux carnet surle cadavre d'un homme lui ressemblant, pour mieux accréditer la thèse de sa mort,, et faire témoigner plusieurs complices en faveur de cette version.

Il aurait embarqué à Gênes pour rejoindre les côtes de l'Argentine, grâce au reseau ODESSA.

Ce réseau est parvenu à organiser l'évasion de plusieurs dizaines de milliers d'évasions de nazis dans le monde.

Une thèse affirme que Bormann a bénéficié de l'aide de l'évêque Alois Hudal, qui a effectivement parmis à des milliers de nazis de s'échapper, munis de passeports émis par le Vatican. Il est donc possible que Bormann, à l'instar de plusieurs des grands pontes nazis (fait avéré), ait filé à l'anglaise , vêtu d'une soutane et muni de passeports réguliers délivré par le vatican.

Une Allemande affirme avoir croisé Bormann en 1956 dans un bus, à Sao Paulo.

En 1960, Après de longs mois d'observations, un commando israélien parvient à captuer Adolf Eichmann qui s'était réfugié en Argentine. Eichmann sera emmené dans le plus grand secret en Israël afin d'y être jugé. Interrogé par les enquêteurs de l'Etat hébreu sur Martin Bormann, Eichmann affirme que celui-ci est toujours en vie, mais dit aussi ignorer l'endroit où il se trouve.

La même année, le Mossad décide de mener l'enquête une bonne fois pour toute. De fil en aiguille différentes structure se passionnent pour le cas Bormann. La chasse à l'homme est lancée mais ne donne rien. Bormann demeure insaisissable.

le célèbre chasseur de nazis Simon Wiesenthal. Wiesenthal va lui aussi s'efforcer de récolter un maximum de témoignages sur les derniers moments de l'ancien Reichleiter. Il sera rapidement convaincu, comme le sont les fils de Bormann, que celui-ci est parvenu à fuir Berlin en mai 1945. Bormann aurait bénéficié à ce moment de l'aide du réseau Odessa. En 1961, Wiesenthal déclare: "Martin Bormann est vivant, et entre et sort librement d'Amérique du Sud".

Beaucoups d'éléments portent à croire que Bormann s'est réfugié en Argentine en 1948, avec la complicité du couple Peron, qui a su monnayer l'asile de l'ancien nazi pour la jolie somme de 800 millions de dollars.

Bormann a ainsi pu vivre sans être inquiété jusqu'en 1955. Ensuite il part s'installer au Brésil sous de faux noms. S'ensuit une incroyable épopée. Une période, il est même Frère Augustin, réfugié au monastère de l'Ordre des Rédemptoristes!

Il voyagera encore, au Paraguay, au Pérou, au Chili, pour revenir en Argentine. Parallèlement, il entretient un réseau nazi. 

La presse allemande s'est passionnée pour l'affaire. Le dossier Bormann est devenu célèbre en Allemagne. Bien entendu, tout ou presque a été écrit et dit sur le sujet. Les rumeurs les plus folles ont circulé sur Martin Bormann comme c'est aussi le cas pour Mengele ou Eichmann. Après tout, on a aussi longtemps carressé la possibilité qu'Adolf Hitler lui-même ait survécu au siège de Berlin et se soit enfui avec Eva Braun et un fidèle en avion.

En 1965, un journaliste du nom de Jochen von Lang, reporter au célèbre magazine Stern retrouve un homme qui affirme avoir enterré Bormann et Stumpfegger de ses propres mains à Berlin. Il faudra attendre plus de sept ans pour que des fouilles soient effectuées à l'endroit indiqué en 1945 par le témoin .

A la surprise générale, on retrouvera deux squelettes qui seront immédiatement expédiés à l'Institut médico-légal pour expertises. Les spécialistes de la médecine légale feront une première découverte fort intéressante : des débris de verre entre les dents. Or, on sait que certains nazis ne voyageaient jamais sans se munir de capsules de cyanures destinées à se donner la mort si nécessaire. Par les suite, les médecins légistes vont comparer les deux corps retrouvés avec les dossiers médicaux de Stumpfegger et de Bormann conservés dans les archives de la République fédérale d'Allemagne :

Conclusion de l'expertise: Martin Bormann s'est suicidé en 1945 à Berlin. Convaincu par le bien-fondé des expertises., le parquet de Francfort classe définitivement le dossier.

Mais le cas ne sera pas encore classé. Certains refusent encore d'accepter les conclusions pourtants rigoureuses des experts. Et on persiste malgré tout à signaler Bormann un peu partout à travers le globe.

En 1993  un journaliste du Stern, qui était déjà commis les faux carnets d'Hitler, écrit qu'il s'entretient régulièrement par téléphone avec Martin Bormann réfugié au Paragay.

Une autre thèse veut elle aussi que Bormann ai survécu, mais en tant qu'espion russe. D'après le général Reinhard Gehlen, chef de la section d'évaluation des renseignements sur le front russe et nouveau chef des services de renseignements de la RFA. Dans ses mémoires il déclare que Bormann a été un agent soviétique, et qu'après la guerre, il a vécu dans la clandestinité en Russie, où il a continué a conseiller le gouvernement de l'URSS, jusqu'à sa mort. Toujours selon Gehlen, l'amiral Canaris l'aurait informé dés 1943 de ses soupçons à propos de Bormann.

Cette thèse rejoint celle des services secrets ouest-allemands.

Pour couronner le tout, deux femmes affirment avoir eu des enfants avec Bormann après la seconde guerre mondiale.

Les fils Bormann, excédés, veulent en avoir le coeur net, et demandent donc que soit effectuée une analyse ADN mitochondrial. Cette même technique a été employée pour identifier les restes du docteur Mengele, un autre nazi en fuite. Les résultats de l'analyse sont rapidement rendus publics : le corps enterré en 1945 à Berlin est bien celui de Martin Bormann.

 

Pour complèter votre information

A lire: Simon Wiesenthal: Les Assassins sont parmis nous, Opera Mundi, Paris 1967

 

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26/03/2006
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