Germanika

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Vivre à Berlin En 1939 - 1939

Visage urbain

 

 

Berlin, est moins animé que Paris. Il y a relativement peu d’autos. Une des promesse maintes fois martelées du régime hitlérien était de permettre à chaque ménage allemand de se procurer la fameuse voiture du peuple Volkswagen. Dans la pratique, seulement 4 d’entre elles seront livrées avant la guerre.

 

Pas de monument réellement beaux : tous sont fort chargés. Les dômes semblent mal proportionnés. Ou perchés sur des colonnes trop hautes, comme le Dom français. Des statues de Bismarck et d’empereurs plus colossales les unes que les autres.avec chevaux nymphes, génies et allégories de tout sortes.

Un seul monument émouvant par sa simplicité est  l’Ehrenmal, ou tombeau du soldat Inconnu,  ou s'y cotoyent des couronnes aux couleurs italiennes, espagnoles et françaises.

Dans Berlin les panneaux et pancartes anti-juifs et anti-chrétiens sont moins en évidence.

 

Lors du Geburstag (anniversaire) du Führer : les magasins les plus divers, des parfumeries aux marchands de crèmes glacées, sont submergés par ses portraits, en photo, peintures, gravure, plâtre, et dans toutes les positions. Quand aux cartes postales le représentant ainsi que Goebbels, Göring, Baldur von Schirach elles sont innombrables. Certaines constituent des séries, montrant ces grands hommes dans des poses invraisemblablement théâtrale.

 

Répression

 

Fin 1939, il y a environ 50 camps de concentration en Allemagne. Tenus par les Sa et puis après la disparition de Röhm, par les unités têtes de mort (Totenkopf Verbände) des SS. Les plus connus sont Dachau près de Munich. Sachsenhausen près de Berlin, Mauthausen près de Linz en Autriche.

 



18/05/2006
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